Le guide des anime de l'hiver 2024
BURN THE WITCH #0.8

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Burn the Witch #0.8 (OAV) ?
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L'histoire

Historiquement, 72 % des décès à Londres sont liés aux dragons, des êtres fantastiques invisibles pour la majorité des gens. Malgré tout, certaines personnes leur ont tenu tête.

Seuls les habitants de la partie cachée de Londres peuvent voir ces créatures. Mais parmi eux, à peine quelques rares élus deviennent des sorciers ou des sorcières, seuls êtres habilités à entrer en contact avec eux.

Burn the Witch #0.8 est diffusé sur Crunchyroll.


Comment était le premier épisode ?

Damien Hilaire
Note :

Était-ce nécessaire ? Peut-être pas toujours est-il que Colorido et la team Yamahitsuji réitèrent en plongeant une nouvelle fois dans l'univers urban fantasy de Tite Kubo Burn the Witch !
Cette fois c'est un préquel au film de 2020 (trouvable également coupé en 3 épisodes), une sorte d'épisode spécial d'une petite demi-heure où on revient sur l'origine de la rencontre entre notre duo de sorcières moderne et le jeune endragonné bien gênant Balgo Parks.

À la réalisation nous retrouvons comme sur le film Tatsurô Kawano le gérant de la team Yamahitsuji qui avait également réalisé le très sympathique épisode sur Ectoplasma de la série d'ONA Pokétoon. Pour l'épauler l'équipe est quasiment la même que sur le film donc pas de changement sur la production et la qualité technique de l'épisode est au même niveau que le film. Deux postes changent néanmoins, le compositeur Keiji Inai est remplacé par Hiroaki Tsutsumi et l'adaptation n'est plus entre les mains de Chika Suzumura mais Taku Kishimoto à qui on doit l'adaptation de BLUELOCK récemment.
Le résultat est donc quasi identique dans le fond et la forme au film qui suit chronologiquement cet épisode spécial.

L'histoire suit celle de Ninny et Noël, deux sorcières travaillant pour Bind Witch, une société d'un monde parallèle magique où vivent au quotidien des dragons qu'il faut gérer et éliminer s'ils deviennent dangereux. Alors qu'elle s'échappe vers ce monde, Noël est stalké par un jeune de son âge qui crush de manière creepy sur elle, Balgo Parks, et ce dernier va être amené à découvrir ce monde magique un peu contre son gré quand il va être mêlé à des histoires de dragons ayant cours dans sa propre réalité.

Voilà ça c'est le pitch de base et donc on est dans un préquel qui explique comment nos deux sorcières ont grimpé les échelons juste avant les événements du film et ce qui a mené à tout ça. Comment Balgo est devenu endragonné, pourquoi son chien a des ailes de chauve-souris, autant de mystères jamais dévoilés enfin révélés. Mais il manque quand même d'un petit quelque chose et cet épisode bien court nous donne un sentiment d'insatisfaction. Oui c'est beau, l'animation en met plein la vue et l'esthétique Colorido avec ses couleurs légèrement pastel font leur effet, de même que l'univers de Reverse London qui a quelque chose de très « ghibliesque » si Ghibli était le maître étalon d'un isekai. Mais on s'ennuie quand même un peu devant. Et Balgo est insupportable, le comic relief qui ne sert à rien, qui est agaçant et en plus fait des vannes de shônen des années 80 à base de « je veux voir la culotte de la nana sur laquelle je craque » le dire une fois ça peut être drôle car c'est surprenant, mais en fait un gimmick c'est lourdingue. Néanmoins ça amène à la scène la plus drôle de l'épisode au moment où on s'y attend le moins donc c'est difficile à juger si l'objectif c'était de nous faire hurler de rire à ce moment précis.

Dans l'ensemble fun, mais un peu creux et manquant de consistance pour être vraiment appréciable, Burn the Witch #0.8 c'est une sucrerie vite avalée qui coupe pas la faim mais ne donne pas de carie.


EmmaNouba
Note :

Si nous avions espéré une suite du long métrage de 2020, Burn the Witch, diffusé sur Crunchyroll et découpé en trois parties, eh bien, nous serons quelque peu désarçonnés car cet OAV est un préquelle du long métrage. Mais quel plaisir tout de même de revoir Ninny Spangcole et Noel Niihashi, deux jeunes filles, sorcières, chargées de protéger les humains des dragons qui osent s'aventurer dans la version pile de Londres. La capitale britannique a en effet une version miroir dans laquelle les humains cohabitent avec des êtres mythiques.

Quand débute cet épisode spécial, nous suivons les pas légers de la si froide Noel, en route vers un point de passage entre les deux Londres. La demoiselle subit depuis quelque temps les assauts d'une jeune garçon qui n'a qu'une idée bien tordue : voir sa petite culotte. C'est ainsi que nous rencontrons celui qui, dans le long métrage, sera l'objet de leur mission de protection : Balgo Parks. Avec sa petite chienne si mignonne Sushi, il stalke Noel et la voit disparaître vers l'autre versant pour rejoindre Ninny. Le seul avec qui il partage ses pensées perverses est son vieil ami d'enfance, Selby, qui le prend non seulement pour un obsédé, mais ne croit pas un instant son délire de disparition de la demoiselle. Ces deux-là sont liés depuis qu'à l'âge de sept ans, le gars a sauvé Balgo.
Pendant que les deux étudiants élaborent des plans pour draguer les filles, celles-ci sont envoyées en mission par leur agence Wing Bind. Elles doivent récolter des grappes de raisins sur un chameau géant qui, malgré son apparence, est aussi un dragon. Seules les sorcières peuvent les toucher sans danger. Quand de Sushi sort un immense dragon noir, les choses se gâtent. Noel et Ninny sont mandatées pour l'éliminer. Mais Balgo n'est pas au bout de ses surprises, Sushi était en fait un infiltré. Est-il le seul ? Comment se fait-il que le jeune homme ne voie pas le dragon alors que son pote, lui, perçoit tout. C'est une bien triste journée pour Balgo. Selby, Sushi, tous ceux qu'il aime ne sont plus et il ne comprend rien, puisqu'il ne voit rien. Depuis l'accident, Selby n'est plus vivant, il abrite un infiltré. Blessé par Selby, Balgo signe la fin de sa vie tranquille.

Aux manettes de ce petit bijou d'animation, adaptation du manga éponyme de Tite Kubo (paru en 2020 chez Glénat), spin-off de sa série phare, Bleach, nous retrouvons le Studio Colorido et la team Yamahitsuji, menée par Kawano Tatsurou, avec cette fois Taku Kishimoto (Blue Lock, Fruits Basket, Case File nº221: Kabukicho) au scénario et Hiroaki Tsutumi (Dr. Stone, Jujutsu Kaisen) signant les musiques.
L'animation est toujours aussi belle, le récit marie humour et poésie, oscillant entre des moments à la Totoro (avec notamment un moyen de transport que ne renierait pas Miyazaki) ou à la Kiki, la petite sorcière. Cette nouvelle aventure est un plaisir. Ne nions pas qu'elle n'est pas essentielle et qu'elle n'aurait pas été adaptée, cela n'aurait pas changé grand-chose, à part notre joie de replonger dans cet univers graphique si riche, ne serait-ce qu'une petite demi-heure.


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