Fairy gone

Episode 11

C'est un fait : on se dirige vers la conclusion de cette première partie, et on a ressenti bien peu d'émotion en regardant chaque semaine un épisode de la série Fairy gone. Alors, au moment de proposer l'avant dernier épisode de ce premier act, la tension montante va-t-elle faire changer la donne ? Pas sûr.

Si vous suivez ces lignes vous connaissez les forces et faiblesses de Fairy gone. Ce 11e épisode en est un bon concentré puisqu'on sent le climax approcher, et pourtant rien ne nous fait vibrer. La révolte interne à Zesskia débouche sur un lot d'affrontements dans lequel les révélations choc n'ont de choquant que le nom.
Le reste, c'est une série toujours correctement animée mais sans aucun panache, aucune variation de rythme, de ton. Tout est sur le même tempo, le montage est classique, trop bien récité. Non pas qu'il ne se passe rien, mais chaque évènement est narré avec le platonisme le plus probant. En un mot comme en cent, on s'ennuie !
Si j'apprécie de voir ces troupes armées prendre le temps de vivre loin du champ de bataille - la série essaie de tisser des liens entre les protagonistes, de construire un terrain de jeu politique - il faut quand même que cela débouche sur des choix forts ! Rien ne nous frustre, et il faut franchement être amoureux de la série pour guetter impatiemment le prochain épisode.

Ce 11e met en scène l'arrivée fracassante de Risker, le gars qui représente le premier antagoniste digne de ce nom. La marche en avant de Risker s'accompagne d'une grosse blague : il est seul, visé par une vingtaine de fusils de l'armée, et personne ne le touche. Ok c'est de la fiction, mais c'est tellement grossier pour une série se voulant mature que c'est douloureux. Parmi les choses sympathiques mais prouvant là aussi le manque d'idées, l'arme de la directrice, ressemblant beaucoup à celle d'Ivy dans Soul Calibur ou Renji Abarai dans Bleach.

Note :

Fairy gone est diffusé sur Wakanim.