Fairy gone

Episode 8

Les débats s'enflamment un peu avec ce 8e épisode qui vient conclure – semble-t-il – le mini arc dédié à la rébellion des fées mécaniques.

L'épisode met en scène la tentative d'assassinat que va subir le gouverneur, et si le récit permet de mettre à découvert les vieilles rengaines des techniciens de l'ombre (ceux ayant aidé à la création des fées mécaniques), la tension est bien faible pour un crime en devenir. Comme dit précédemment, les personnages sont presque tous traités de la même manière, avec recul, sans vraiment exposer leur caractère ou leurs intérêts. Cela entraine un vrai détachement puisqu'on ne saisit que peu ou mal leur objectif et leurs agissements.
Seules les personnalités de Better Sweet, manipulatrice, de Veronica, et de norte héroïne sortent du lot. Evidemment, un tel traitement demande d'aller vers l'archétype (on sentait bien que Better Sweet allait trahir son monde), mais cela nous permet d'avoir les idées claires sur les relations entre personnages. Là, ça part dans tous les sens, on ne différencie que trop mal les luttes internes.

Malgré tout, bien que le scénario chapeauté par Ao Jîmonji (et le staff) manque de relief, la série est soucieuse de montrer la situation d'après-guerre. Tout ne se règle pas à coup de combat de fée, et l'épisode met bien en scène la rudesse d'un état capable d'oublier “les inutiles”. On se souvient par exemple que les samouraïs avaient été une excellente main d'œuvre pour le gouvernement japonais quand les guerres étaient finies (lisez le manga Satsuma, l'honneur des samouraïs d'Hiroshi Hirata). Il y a un peu de ça ici, et c'est dommage que la forme ne soit pas plus évocatrice que de longs dialogues tout plats.
Comme le montre la scène post générique, la suite sera plus animée.

Note :

Fairy gone est diffusé sur Wakanim.