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Un site partageant illégalement des mangas fermé suite à l'intervention de Shueisha

posté à par Alex Mateo
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Gigazine et TorrentFreak ont révélé jeudi que la maison d'édition japonaise Shueisha avait démarré les démarches judiciaires auprès de Google et fournisseur d'accès internet Hurricane Electrice afin d'obtenir l'identité (et de poursuivre l'action légale) d'un parti tiers sous motif de violation de ses copyrights. L'éditeur prétend qu'un certain nombre de sites présentant l'un ou plusieurs de ces mots « 'buzz /', 'https://ssl.asiax.cloud/' », et « 'https://ssl.appsx.cloud/' » sont connectés au site japonais Mangabank, site dit pirate. Celui-ci est actuellement hors-ligne sous motif de « coûts de maintenance du serveur ».

Avant d'émettre sa requête, Shueisha a demandé à la société de gestion des réseaux Cloudflare de divulguer des informations à l'aide d'une assignation à comparaître du Digital Millennium Copyright Act. Grâce à Cloudflare, l'éditeur a découvert que les domaines prétendument utilisés par Mangabank étaient hébergés par Hurricane Electric. En outre, la Mangabank aurait utilisé des services fournis par Google, notamment une adresse Gmail et un compte AdSense. Les adresses IP (Internet Protocol) associées ont également conduit à la Chine.

Shueisha et un cabinet d'avocats de San Francisco ont déposé une demande le 27 octobre auprès du tribunal de district de Californie pour permettre la divulgation d'informations. L'éditeur vise à déterminer l'identité et les informations des pirates présumés afin de les poursuivre.

Selon Similarweb, spécialisé dans l'analyse des données, plus de 81 millions de personnes accèdent à Mangabank tous les mois, ce qui en fait le 44e site le plus populaire au Japon.

Plus tôt cette année, Twitter avait bloqué plusieurs comptes et supprimés un certain nombre d'images suite au problème de copyright lié à Shueisha. Plusieurs de ces images étaient en effet rattachés à l'éditeur, particulièrement One Piece et Dragon Ball Super, y compris pour les fan art et les cosplays.

Shueisha avait précisé à notre équipe que ces suppressions n'étaient pas le fruit de son action mais d'un tier utilisant sous son nom – sans permission. La maison d'édition avait nié de but en blanc son implication dans ces suspensions et suppressions, et avait même posté une déclaration sur son site MANGA Plus dans laquelle on pouvait lire qu'elle avait été « faussement représentée par un individu », dénonçant la violation des PI, et qu'elle enquêtait, avec les plateformes de réseaux sociaux, sur la meilleure façon de procéder.

Sources : TorrentFreak, Gigazine via Otakomu


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