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Le Japon lèvera le quasi-état d'urgence lundi, comme prévu

Fumio Kishida, Premier Ministre du Japon, a annoncé mercredi que le gouvernement japonais lèverait le quasi-état d'urgence dans les 18 préfectures toujours concernées à partir de ce lundi. D'après lui, il y a une « baisse évidente » du taux de saturation des lits d'hôpitaux ; de plus de 50 % par rapport au pic infectieux.

Kishida a toutefois rappelé que la pandémie n'était pas finie, et demande aux citoyens de continuer les gestes barrières et le port du masque. Il a confirmé que le pays avait sécurisé de nouvelles doses de vaccins pour les enfants entre 12 et 17 ans ; et une quatrième sera proposée plus tard cette année pour les personnes à risque.

Le quasi-état d'urgence a été déclaré dans les préfectures de Tokyo, Saitama, Chiba, Kanagawa, Gunma, Kagawa, Aichi, Gifu, Mie, Niigata, Nagasaki, Kumamoto et Miyazaki après que leurs gouverneurs respectifs en ont fait la demande, à la lumière de la hausse de nouveaux cas COVID-19. La période était sensée aller du 21 janvier au 13 février, puis a été étendue au 6 mars.

Le gouvernement avait également étendu ce quasi-état d'urgence à 18 autres préfectures – pami lesquelles celles d'Osaka, Kyoto et Hokkaido – en raison du variant Omicron. Celles de Hiroshima, Hokkaido, Aomori, Fukushima, Ibaraki, Tochigi, Ishikawa, Nagano, Shizuoka, Kyoto, Osaka, Hyogo, Okayama, Fukuoka, Saga, Kagoshima, et Wakayama ont également repoussé la date au 6 mars. Les préfectures de Osaka, Kyoto et Hokkaido ont également été ajoutées à cette situation, pour une période allant du 27 janvier au 20 février. Les préfectures de Okinawa, Yamaguchi et Hiroshima sont sous restrictions depuis le 9 janvier, et ce jusqu'au 31.

Les précédentes « quasi-état d'urgence » ont été moins restrictifs qu'un état d'urgence, avec une cessation de la vente d'alcool dans la restauration, avec une limitation des heures d'ouvertures et du nombre de clients. Une compensation financière a également été offertes pour les établissements se pliant aux règles.

Le Japon avait, rappelons-le, mis un terme à l'état d'urgence qui touchait 19 de ses préfectures, en septembre dernier. L'était d'urgence avait été implanté en juillet.

Source : NHK