Le guide des anime de l'été 2022
Black Summoner

Préféreriez-vous lire cet article en anglais ? oui
Voulez-vous définitivement définir votre édition comme Français ? oui

Combien donnez-vous l'épisode 1 de
Black Summoner ?
Note de la communauté : 3.4



Qu'est-ce que c'est ?

Lorsque Kelvin se réveille, il est dans un endroit inconnu, sans aucun souvenir de sa vie précédente. Il s'avère qu'il s'est Réincarné dans un autre monde, mais ses souvenirs ont été échangés contre de puissantes compétences. Devenu invocateur, il part en voyage avec la déesse qui l'a amené dans le nouveau monde, devenue aussi sa toute première "adepte"...

Black Summoner est diffusé sur Crunchyroll le samedi à 16 h 30.


Comment était le premier épisode ?

Damien Hilaire
Note :

Un isekai comme il y en a trouze-mille cette saison et celui-là n'a absolument rien pour le sortir de la masse de ses confrères sinon que son roman Kuro no Shôkanshi de Mayoi Doufu avec ses 17 volumes en cours, commence à être parmi les isekai les plus longs de l'histoire du light novel. L'adaptation de ce désormais classique du genre est signée par Satelight, un bon gros studio connu autant pour Fairy Tail que pour la saga Symphogear. La réalisation a été confiée à Yoshimasa Hiraike, réal de Wotakoi qui ici est également à l'adaptation.

L'histoire est du niveau zéro de l'imagination avec Kelvin, un héros amnésique (oh bah ça ça tombe bien) réincarné dans un nouveau monde dont il ne sait rien avec pour seul atout une sorte de fenêtre d'interface qui parle, Melfina la déesse de la réincarnation en personne, qui a accepté d'accompagner le héros et de lui serveur de créature à invoquer s'il trouve la force de le faire. Car Black Summoner est bien un isekai qui est dans le trope de l'invocateur, bien que comme ça ça ressemble plus à un dresseur. Et y en a un paquet des isekai sur ce thème, vous en conviendrez !
Là, la série est donc très basique : réincarnation, héros paumé et potentiellement très très cheaté qui va devoir faire inscription guilde, enchaîner quête, monter de niveau et devenir beaucoup trop fort. Mais alors pourquoi regarder une série qui de toute évidence n'a rien pour se démarquer alors qu'il y en a déjà plein comme elle ? C'est une véritable question et il y a plusieurs réponses possibles.
La première c'est dans le cas où vous n'ayez jamais vu d'isekai, ça peut être une porte d'entrée solide car c'est une histoire populaire qui a fait ses preuves avec un postulat de départ plutôt simple, qui se suit de manière agréable sans être techniquement à la ramasse. Et c'est d'ailleurs un des points suivants. Comme il s'agit de Satelight, la qualité technique de l'épisode sans être incroyable reste tout à fait correcte et là où certaines productions du genre de la saison, comme Parallel World Pharmacy, auraient mérité plus de soin car l'histoire sort du lot, chez Black Summoner c'est basique mais efficace, donc même si c'est moins original que le pharmacien qui réinvente la pénicilline dans une France de monde parallèle ou je sais pas quoi, Black Summoner, au moins, c'est pas soporifique, c'est 20 minutes qui se suivent sans trop y penser mais suffisamment pour ne pas décrocher.
Et la troisième raison c'est que si vous cherchez cette saison un isekai pas prise de tête qui est quand même sympa à suivre, c'est clairement ce qu'il vous faut pour vous détendre après une journée de taf. D'autant que ce premier épisode montre que si le héros a le potentiel pour être complètement fumé, il n'en est pas encore à ce stade de Gros Bill made in narô-kei. Il y a une progression qui se voit avec un héros qui pour l'instant est assez creux mais c'est marrant de le voir se faire bolosser par un slime qui par essence est le monstre le moins fort de ce genre d'univers.

Si aucune de ces trois raisons ne vous correspond, tentez autre chose car ça ne sera pas pour vous.


EmmaNouba
Note :

Adaptation de la série de light novels éponyme de Doufu Mayoi et Kurogin, Black Summoner est un isekai classique qui ravira avec peine les amateurs du genre tant l'animation est basique. On peut vraiment se demander ce qui a pris Satelight qui a fait le minimum syndical. Comment un studio créateur de la série Somali et l'Esprit de la forêt peut-il faire un aussi grand écart et proposer une série aussi décevante que Black Summoner ? Le mystère demeure entier, on frôle la catastrophe industrielle tant le premier épisode manque d'originalité.

Rien ne donne envie de suivre la quête de Kelvin, le héros ressuscité dans un RPG d'une banalité à pleurer. Le gars a demandé à ce que soit effacée sa mémoire et l'on aimerait bien en faire autant !
A la réalisation, Yoshimasa Hiraike (Nyanko Days) a l'air de s'ennuyer tout autant que le spectateur, le chara-design de Miwa Oshima (Gugure! Kokkuri-san), s'appuyant sur les personnages originaux dessinés par DAI-XT (qui est bien meilleur dans les designs de robots), est d'une banalité affligeante et l'animation d'une pauvreté sans nom. Quant à l'histoire, elle ne vend pas non plus du rêve après la masse d'isekai qui ont été diffusés ces dernières années. Si elle tente parfois des petites pointes d'humour, ce dernier tombe à plat et l'aventure pour le moment n'a rien de très palpitante.

Comme dans un nombre infini de séries, le héros meurt et se réincarne, il a été choisi comme à une loterie pour avoir cet honneur. Avant d'être balancé dans le corps d'un personnage de RPG, pour booster ses capacités, il a choisi de ne plus avoir de passé, mais auparavant comme guide il a opté pour Melfina, la déesse de la réincarnation car « elle est super canon ». L'argument est aussi léger que la scène de réincarnation est pauvre en effets. La déesse s'offre quelques jours de vacances en l'accompagnant. Le gars se réveille dans un nouveau monde. Un tableau numérique lui demande de débuter l'aventure, bref rien de très nouveau. Ensuite, il doit aller en ville pour intégrer une guilde et faire quelques combats pour monter en niveau et avoir assez de magie pour que son amoureuse (qu'il n'aime plus puisqu'il ne se souvient plus d'elle) soit incarnée, matérialisée.
L'ambiance de la cité est de type RPG médiéval tout propret comme d'habitude. Le héros va donc farmer pour pouvoir voir la nana qu'il a promis de conquérir. Le premier combat est contre un slime, en eau. C'est ridicule, mais bon, pas nouveau, non plus. Le seul truc qu'a le jeune homme est qu'il est un invocateur et le seul de rang S, ce qui semble rare dans cet univers et du coup, il peut faire apparaître un slime qu'il contrôle. Une fois les slimes vaincus, il a donc un peu d'argent en poche et bien entendu il va vouloir agrandir son équipe. Quoi de mieux qu'acheter une jolie elfe blonde au marché aux esclaves (sic) ? Eh bien non, le héros ne succombe pas, il va plutôt manger une graine et se reposer un coup !

Bon sauf si vous aimez vraiment les isekai, cette série n'a pas d'intérêt.


mettre en favori/partager avec : short url

montrer la version originale [en] de cet article

cet article a été modifié depuis qu'il a été originalement posté; voir l'historique des changements.

retour à Le guide des anime de l'été 2022
La saison en avant-première: page d'accueil / archives