Born to be on air!

Episode 12

C'est l'heure de dire au revoir à Minare et sa bande (ou ses bandes). Et pour offrir une “fin” à ces 12 épisodes, nous faisons face à une idée originale avec un séisme frappant Hokkaido. Au-delà de l'audace de cette idée, jamais totalement bénigne au Japon, c'est une manière de conclure le récit (qui va jusqu'au tome 4, sans tout adapter) et de faire écho à la mission de Minare. Pour rester quelques secondes sur cet épisode, il n'est pas d'une qualité aussi bonne que l'ouverture, mais la direction et le story-board de Minamikawa Tatsuma – le réal' principal – sont à la hauteur. Les séquences dans le studio, quand Minare est remplacée, sont les meilleurs morceaux à retenir (de l'acting).

Au final, on retiendra que l'œuvre d'Hiroaki Samura a été correctement adaptée, avec une qualité globale peut être au-delà des attentes. Le staff a offert quelques belles envolées au moment de partager la folie de ce récit et les dérapages de Minare. Sur la forme en tout cas, car le script est apparu peut-être trop sage comparé à l'original où le destin frappe constamment son héroïne (en bon comme en mal).
Evidemment, le nom de Riho Sugiyama est à retenir comme talent fort de la production. Sa performance en Minare devrait lui donner quelques rôles d'envergure, et la série donne aussi une nouvelle lecture au CV du réalisateur Tatsuma Minamikawa. Pour le reste, hormis les interventions des talents de Xebec, Born to be on air! n'est pas très impressionnant, mais on a saisi ce que veut raconter l'anime, avec sa protagoniste brisant cette retenue de la société japonaise.

Est ce qu'on aura droit à une suite ? Vu la fin (volontairement originale et conclusive), je dirais que non. On espère quand même que l'anime aura donné un petit coup de pouce aux ventes du manga, dont les tomes ne s'écoulent qu'à de petites centaines.

Note :

Born to be on air! est diffusé sur Wakanim.