Kaguya-sama: Love is War
Episode 7
par Bruno de la Cruz,
oui
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Note de la communauté : 4.3
C'est une habitude. Les chroniques se suivent et se ressemblent avec Kaguya-sama: Love is War, et c'est tant mieux. Précédemment, je vous disais que malgré toutes les qualités intrinsèques du manga, un portage nécessite du travail, une digestion, un sens du rythme (à plus forte raison quand il s'agit d'une telle comédie segmentée à coup de mini sketchs). Il faut prendre en considération que les épisodes se ressemble tant par la forme qu'il n'est pas évident de se renouveler sans banaliser les effets ni renier le comique de répétition.
Une nouvelle fois, c'est le réalisateur principal, Mamoru Hatakeyama, qui s'occupe de tout ici. On imagine l'homme prendre plaisir à mettre en scène cette drôle de romance. Vous le savez bien, d'ordinaire je traite de la technique, mais Kaguya repose d'abord sur ces idées, alors il faut vous parler du récit du premier sketch. Shirogane doit conseiller un ami qui veut tenir la main de sa copine. Au lieu de lui dire de foncer, il va lui donner un bon plan pour l'inviter sur un bateau et profiter de l'instant pour prendre la main de sa dulcinée. Le copain en question n'a pas d'argent, ne peut se payer un bateau, ni son permis, et en plus le garçon en question dit avoir les mains moites. Donc Shirogane lui propose de travailler et de se faire opérer : “entre le bateau, le permis et l'opération (pour ne plus transpirer des mains), ca fera environ 200 000 yens. Si tu travailles 5 h/jour, tu gagneras 5 000 yens, donc tu y arriveras en 40 jours. On va passer de bonnes vacances.”.
En matière d'animation, il y en quand même plusieurs petites séquences très sympathiques. Globalement, la réalisation de Kaguya s'appuie sur un montage naviguant entre hyperbole et séquences désenchantées. À l'écran, la case du manga est visible, mais l'anime ne s'interdit pas d'exagérer le moindre sentiment de ses personnages. Néanmoins, au final, on a peu de moments vraiment “sakugesque”, voilà pourquoi le petit impact frame (5e minute) qui se situe dans le premier sketch est plutôt remarquable. Avec le succès grandissant de la série, je ne serai pas surpris que le final regorge d'une application encore plus grande en matière d'animation, avec le retour des quelques main animators d'A-1 Pictures.
À mi-parcours, Kaguya-sama: Love is War continue de s'appliquer et de soigner sa production. Le show ne pompe pas une énergie folle au staff, mais gardez à l'esprit la nécessité de se renouveler pour conserver toute la fraîcheur de ses blagues pas comme les autres.
Note :
Kaguya-sama: Love is War est diffusé sur Wakanim.
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