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Kadokawa, Kodansha Shueisha, Shogakukan et Cloudflare parviennent à un accord

Shuppan Kôhô Center a annoncé jeudi que les maisons d'éditions japonaises Kadokaa, Kodansha, Shueisha, Shogakukan étaient parvenus à un accord avec la société américaine Cloudflare. Celle-ci a en effet accepté de retirer de ses serveurs japonais les contenus violant les copyrights des différentes maisons d'édition – en s'appuyant sur le Tribunal de la Cour de Tokyo pour définir ceux-ci.

En août 2018, les avocats des différentes sociétés japonaises ont déposé plainte auprès du tribunal exigeant que la société américaine ne cesse d'héberger le contenu proposé par ses différents sites « pirates » - parmi lesquels Hoshi no Romi, un « successeur à Mangamura ». Les quatre maisons d'éditions ont d'ailleurs porté plainte le 4 septembre dernier contre le site Hoshi no ROmi auprès du Trinubal de New York Southern.

Sur une autre note, le service d'informations Kyodo rapportait le 6 janvier dernier que la maison d'édition Takeshobo et un mangaka avait saisi le tribunal de Tokyo, se plaignant également de Cloudflare - à qui il était reproché de soutenir les sites pirates et, par extension, d'être complice des violations de copyright. Les plaignants souhaitent obtenir dédommagement et la suppression de toutes les données de mangas qui sont stockées sur les serveurs.

Les plaignants affirment que Cloudflare a fourni des services à des sites de piratage de mangas tout en sachant leur caractère illégal. Entre autres services, Cloudflare peut servir d'intermédiaire entre un serveur et internautes, fournissant du contenu même lorsque le serveur d'origine est confronté à des problèmes de connexion ou à des attaques par déni de service distribué (DDoS).

Sources : Shuppan Kôhô Center, Animation Business Journal