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Le manga Tawawa on Monday en pause jusqu'au 20 juin

posté à par Alex Mateo
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L'édition combinée des numéros 22 et 23 du Weekly Young Magazine (Kodansha) a révélé le 25 avril dernier que le manga Tawawa on Monday (Getsuyôbi no Tawawa) de Kiseki Himura interromprait sa sérialisation jusqu'à la 29e édition du magazine, le 29 juin.

La série a vu le jour en 2015 sur le Twitter de l'auteur, sous la forme d'illustration. Himura y publie tous les lundis de nouvelles illustrations.

Celles-ci sont déjà à l'origine d'un anime format 12 épisodes courts. NBCUniversal Entertainment Japan en a sorti le premier épisode sur YouTube en octobre 2016 – la plateforme le supprimant et le remettant en ligne au cours de la même semaine. Dès le deuxième épisode, NBCUniversal Entertainment Japan a diffusé la série sur la plateforme Nico Nico Video. Notons que la version Blu-ray de la série inclut deux épisodes non diffusés en ligne.

L'anime met en scène un employé de bureau qui fait un jour la rencontre fortuite dans le train d'une jeune femme nommée Ai. Ils se rencontrent tous les lundis – il joue pour elle les « gardes du corps » dans le train bondé, tandis qu'ils bavardent ensemble.

Une deuxième saison est sortie en septembre 2021.

Le 4 avril, le journal The Nikkei a publié une double-page de publicités pour le manga qui a attiré les foudres de d'associations - United Nations Entity for Gender Equality et Empowerment of Women (UN Women) ; la première publiant une lettre le 11 adressée au journal, jugeant cette publicité comme « inacceptable » et demandant plus de clarifications quant au choix d'imprimer de telles images.

On pouvait y voir Ai dans son uniforme d'école, avec la phrase « j'espère que cette semaine sera merveilleuse ». Cette publicité venait en promotion de la publication du quatrième tome du manga.

Kenzo Fujisue, membre du Parti Libéral Démocrate (LDP) a partagé une photo de lui tenant les volumes du manga ; une manière d'exprimer son opinion quant à la situation.

Ken Akamatsu, créateur de Love Hina qui est politiquement engagé s'est également exprimé à ce sujet, pointant du doigt la pression exercée par les deux associations qui, d'après lui, tente de limiter « la liberté d'expression, en particulier dans les mangas, anime et jeux » ; ce qui n'est pas quelque chose d'inhabituel. Il étayait que ce genre de régulations devaient être envisagées avec rationalité et ne pas être suivie parce qu'un parti tiers l'exige.

Sources : édition combinant les numéros 21/22 du Weekly Young Magazine via Otakomu


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