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Quatre maisons d'édition japonaise abandonnent les charges contre les sites « successeurs » de Mangamura

posté à par Jennifer Sherman
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Le juge Lewis J. Liman, officiant au tribunal du district sud de New York, a rejeté le 11 mai la plainte conjointe de Shueisha, Kodansha, Kadokawa et Shogakukan contre les administrateurs non nommés du site internet « Hoshi no Romi » et de trois autres sites internet hébergés aux États-Unis. Les quatre éditeurs japonais avaient déposé un avis de licenciement volontaire le 8 mai, et on pouvait y lire : « Les plaignant continuent de recourir à des moyens civils et pénaux pour faire valoir leurs droits, et pourront déposer à nouveau ce litige si les activités enfreignant les droits d'auteur des plaignants reprennent, ou si c'est autrement nécessaire. »

Le tribunal avait accédé, le 20 novembre dernier, à la requête des éditeurs de procéder à la découverte de l'identité des accusés et de poursuivre les procédures via courriels. Toutefois, le reste des documents fournis par les éditeurs ont fait état des difficultés à déterminer l'identité des adminustrateurs du site Hoshi no Romi. Les éditeurs on fait appel à d'autres sociétés internet pour obtenir des traces permettant de les retrouver et on par la suite travaillé avec une entreprise de conseil pour analyser les données.

Etant donné les « efforts des accusés pour cacher leur identité et éviter les démarches », l'avocat des éditeurs a demandé une extension de 90 jours, le 25 février dernier, pour achever la procédure. Le Tribunal a accepté la requête, laissant aux plaignants jusqu'au 20 mai. Les éditeurs ont déposé le 16 mars une requête visant à démettre Michael J. Druckman de ses fonctions d'avocat, ce qui a été accordé le 1er mai.

Shueisha, Kodansha, Kadokawa et Shogakukan, ont initialement porté plainte le 4 septembre dernier à la Cour fédérale du District Sud de New York contre les administrateurs – dont le nom est inconnu – de quatre sites internet (dont Hoshi no Romi) hébergés sur le territoire. Les sites auraient proposé plus de 93 000 tomes scannés de mangas, faisant d'eux les successeurs du site pirate Mangamura. Cette violation des droits – qui rapportent des bénéfices aux sites pirates – amènent les maisons d'édition à réclamer des dommages et intérêts.

Il semblerait que le site Hoshi no Romi soit nommé d'après Romi Hoshino, l'un des administrateurs de Mangamura. Les quatre sites internet sont pour l'instant inaccessibles. Hoshino a été extradé au Japon plus tard en septembre.

En avril 2018, le gouvernement japonais a émis la demande aux fournisseurs d'accès à Internet au Japon de bloquer l'accès à trois sites, parmi lesquels Mangamura. Celui-ci est ainsi devenu inaccessible dès le 17 avril 2018. En plus de Hoshino, les autorités ont interpellé plusieurs individus alimentant le site internet

Remerciements à Mikhail Koulikov.

Source : PACER


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