Le guide des anime du printemps 2023
La Princesse & la Bête

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Combien donnez-vous l'épisode 1 de
Sacrificial Princess & the King of Beasts ?
Note de la communauté : 3.8



L'histoire

Le roi des bêtes et des démons reçoit régulièrement des sacrifices humains féminins pour les manger afin d'affirmer la domination de son peuple sur la race humaine. Cependant, pour son 99e sacrifice, la jeune fille humaine qu'on lui a amenée, Salifie, l'intrigue. En fait, elle n'a pas peur de lui, ni d'aucune autre bête et accepte même sa mort sans supplier ni pleurer car elle n'a ni maison ni famille où retourner si elle était libérée. La trouvant originale, le roi la garde à ses côtés en tant que consort, bien qu'elle soit humaine. C'est ainsi que Salifie aspire à devenir la reine des démons et des bêtes.

La Princesse & la Bête est diffusé sur Crunchyroll le mercredi 17 h 30.


Comment était le premier épisode ?

EmmaNouba
Note :

Une bête, une jeune fille… Le script ressemble à s'y méprendre à un conte de notre enfance, un Belle et la Bête revisité. Traduit en français par La Princesse et la Bête, le titre anglais reflète mieux la réalité. En effet, la jeune fille est un sacrifice fait au Roi des bêtes, une tradition, histoire de montrer aux humains que la guerre n'est terminée que parce que les bêtes le veulent bien. Dans cet univers fantastique, les monstres sont des animaux humanoïdes dotés de la parole et qui raffolent de l'humain en cocotte ou grillé.
Si le manga éponyme, dans la pure tradition du shôjo de romance mâtinée de fantasy, est signé Yu Tomofuji (15 tomes parus chez Pika en France), l'adaptation est réalisée par Chiaki Kon (La voie du tablier). Le scénario a été confié à Seishi Minakami (Paranoia Agent), le chara-design à Shinya Hasegawa (Kill Me Baby).

Quand la frêle Saliphi est menée dans le château du roi, elle n'a pas peur. Elle ne craint pas celui qui fait trembler tout le monde. Il faut dire que la demoiselle a eu une enfance un peu traumatisante. Par une nuit d'orage, elle a découvert que ceux qu'elle pensait être ses parents ne l'étaient pas et qu'ils ne l'élevaient que pour la livrer en sacrifice afin de préserver leur fille, celle née de leur union. Quoi de plus terrifiant en effet. Depuis, elle sait qu'elle n'a pas d'autre destinée et voit s'est faite à cette idée. Elle n'est pas la première, puisqu'elle sera le 99e sacrifice. Mais quand vient le moment, la surprise est grande. Le roi qu'elle a si bien apprivoisé n'est pas un monstre et on sent qu'entre les deux va naître une bien belle histoire d'amour.

On ne pourra que regretter, comme c'est souvent le cas, que la demoiselle soit vraiment très jeune…


Joan Lainé
Note :

À l'origine, La Princesse et la Bête est un manga de Yû Tomofuji. Il a débuté en 2015 dans le magazine consacré au shôjo manga Hana to Yume, où ont été publiées des séries comme Fruits Basket, L'académie Alice ou plus récemment Yona – Princesse de l'Aube dont on rêve que l'anime reprenne un jour. La Princesse et la Bête s'est achevé en 15 tomes. Ils sont tous disponibles en France aux éditions Pika chez qui il est publié depuis 2018. Alors que l'anime arrive sur Crunchyroll, c'est donc une série bien connue des fans de shôjo manga que l'on découvre.

L'adaptation est produite au sein du studio J.C. Staff et réalisée par Chiaki Kon, une réalisatrice de talent au style qui divise cependant. Elle est connue pour son travail sur Sailor Moon Crystal, La voie du tablier ou encore Junjô Romantica. Concernant le scénario et la composition de la série, on retrouve Seishi Minakami (A Certain Scientific Railgun, Fullmetal Alchemist: Brotherhood). De son côté, Shinya Hasegawa (Neon Genesis Evangelion, Utena, A Certain Magical Index) se charge d'adapter le design des personnages ainsi que de la direction de l'animation. Et enfin, la musique est confiée à Kohta Yamamoto, que l'on peut notamment entendre dans la saison finale de L'Attaque des Titans ou encore dans Kingdom et Seven Deadly Sins.

L'histoire nous plonge dans un monde de fantasy où l'humanité cohabite avec des monstres. Sauf qu'un siècle avant les débuts de l'histoire, les humains ont perdu une grande guerre contre les monstres. Grâce à la volonté du roi de ces derniers, les humains n'ont pas été exterminés. Mais en revanche, ils doivent offrir une jeune fille en sacrifice de temps en temps. Salifie, l'héroïne, est justement la 99e jeune fille humaine à devoir être sacrifiée. Elle est conduite devant le roi des bêtes et des démons à cet effet, mais rien ne se passe comme prévu. Plutôt que la dévorer, ce roi sans nom commence à se prendre d'affection pour la jeune fille. La série raconte leur rencontre, comment Salifie a donné un nom au roi et est devenue son épouse.

Dès la présentation de sa protagoniste, l'anime nous surprend par son ton humoristique. Il casse un peu l'univers de fantasy instauré par le biais de blagues. Cela vise à donner un effet décalé à la fois au personnage et à la série. C'est amusant par moment mais l'humour prononcé peut malgré tout faire sortir de la série, il est vraiment à double tranchant. D'autant plus que l'univers ne semble pas vraiment très approfondi malgré des tentatives de l'être. Ce qui donne lieu à un anime bizarre, donnant l'impression de ne pas savoir sur quel pied danser. Cela se ressent aussi et surtout dans la relation entre la jeune fille et le roi monstrueux qui est à la fois tragique et comique, mignonne et violente. Et surtout la différence de gabarit entre les deux personnages confère un côté lolicon assez malvenu à la série.


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