Le guide des anime de l'hiver 2022
My Dress-Up Darling

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My Dress-Up Darling ?
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Qu'est-ce que c'est ?

Deux adolescents que tout oppose vont se rapprocher grâce au cosplay ! Wakana Gojo est un garçon solitaire, secrètement passionné de couture. Marin Kitagawa est belle, sociable et populaire. Lorsqu'elle demande à Wakana de lui coudre un costume de cosplay, c'est le début d'une amitié rocambolesque !

My Dress-Up Darling est diffusé sur Crunchyroll et Wakanim le samedi à 17 h 30.


Comment était le premier épisode ?

Damien Hilaire
Note :

Autre adaptation de manga, autre production Cloverworks ! Après Akebi's Sailor Uniform, le studio présente l'adaptation de (attention le titre français ne reflète pas la qualité du contenu) Sexy Cosplay Doll, une œuvre signée Shinichi Fukuda publiée dans le Young Gangan qui fait 7 tomes pour l'heure !
La série a été confiée à l'animateur Keisuke Shinohara, réalisateur récemment du film Black Fox et également vu comme storyboarder ou encore directeur d'épisode sur des titres comme Devilman Crybaby ou Wonder Egg Priority. Il porte d'ailleurs ces trois casquettes sur My Dress-up Darling, première série qu'il dirige. À l'adaptation de cette romcom singulière Yoriko Tomita, qui n'a pas beaucoup d'expérience sur le sujet mais qui a pas mal roulé sa bosse pour ce qui est d'écrire des scripts d'épisodes, néanmoins il était derrière l'histoire de Build Divide à l'automne 2021. Pour finir le tour, là aussi, à l'instar d'Akebi, le chara-design a été confié à un animateur. Alors pas aussi connu que Kouno, mais pas tout à fait débutant non plus puisqu'il avait coopéré à celui de Kiznaiver. Le trait de Fukuda rend un côté à la fois doux et lumineux, le chara-design doit éviter de s'en éloigner et devra composer avec une palette de couleurs chaudes devant donner de la chaleur aux personnages. Et sur ce point on peut dire que c'est réussi. Et pas que sur ça en fait !

Wakana Gojô est descendant d'une famille d'artisans œuvrant dans un secteur très spécifique. En effet son grand-père, qui l'a élevé, fabrique des poupées. Pas n'importe lesquelles, celles dédiées au Hina Matsuri, le genre de produit que les gens n'achètent qu'une fois dans leur vie et qui se lèguent aux enfants comme l'argenterie en Europe.
Mais alors qu'il en tire une grande fierté, c'est aussi une solitude qui s'est cultivée après des remarques blessantes essuyées dans son enfance. Dès lors, il a continué à perfectionner son art sans s'en livrer à ses camarades d'école. Mais Marin Kitagawa, une des jolies filles de sa classe, remarque son habileté à la couture et comprend que Gojô pourrait l'aider à faire de grandes choses dans son propre domaine : le cosplay.

Derrière ses airs de ecchi mignon, My Dress-up Darling va proposer de s'intéresser à un sujet à la fois connu et méconnu, le cosplay. Car si tout le monde sait désormais ce que ça veut dire, peu de titres se sont déjà penchés en profondeur sur la réalité technique de la discipline. My Dress-up Darling va, sur fond de romcom adorable, présenter cet univers rempli de spécificités et loin d'être si facile. Faire du cosplay, c'est un job de pro pour certains et entre maquillage, perruque, couture, posing/ et photographie, il y a de quoi faire !
Marin est un personnage extrêmement attachant, pleine de bienveillance, derrière ses airs de gyaru elle a une passion qu'elle n'a pas peur d'exprimer franchement, allant ainsi à l'encontre de beaucoup de préceptes nippons. Un vent de fraîcheur souffle donc sur la vie de Gojô qui se retrouve entraîné par l'énergie de sa nouvelle amie, potentiellement love interest, qui n'a pas ri devant son attrait cultivé pour les poupées.
Un des meilleurs titres de la saison, assurément, surtout s'il garde la qualité constante et c'est bien parti pour.


Joan Lainé
Note :

My Dress-Up Darling est une adaptation du manga de Shinichi Fukuda qui paraît en France depuis octobre 2019 sous le titre de Sexy Cosplay Doll grâce aux éditions Kana. Cette série qui aborde la thématique de la passion à travers la couture et le cosplay est la nouvelle production du studio CloverWorks. Elle est réalisée par Keisuke Shinohara, un talent qui monte après s'être fait les mains sur des anime aussi impressionnants techniquement que Devilman Crybaby, Little Witch Academia ou encore Flip Flappers.

On y suit Wakana Gojô, un lycéen dont le grand-père fabrique des poupées traditionnelles japonaises. Bercé dans cet univers depuis l'enfance, il se passionne pour l'entreprise familiale et les poupées. Mais le jour où son intérêt est découvert par une camarade de classe, il est violemment rejeté. Depuis, il se ferme totalement aux autres et fait profil bas. Il n'arrive pas à s'intégrer dans la classe ou à avoir des amis. Tout change lorsqu'il rencontre Marine Kitagawa, une lycéenne populaire à l'opposé de lui. Un jour, elle découvre son secret alors qu'il coud des habits pour sa poupée dans l'atelier du lycée. Et au lieu de le juger, la jeune fille lui dévoile son secret : elle est fan de cosplay et aimerait ressembler à ses personnages préférés. Elle lui demande alors de l'aider à confectionner des tenues.

Alors que l'on pourrait s'attendre à beaucoup de fan service d'un tel anime, ce n'est clairement pas ce qui prédomine. La série se centre en effet sur l'acceptation de soi et des autres, et elle le fait avec beaucoup de bienveillance. Si Wakana a été traumatisé par le fait d'être rejeté à cause de son goût pour les poupées, Marine, elle, ne laisse personne la juger. Elle aime les anime, les mangas, les jeux vidéo, et elle l'exprime par la manière la plus ostentatoire possible : le cosplay. Elle se montre elle-même dans la peau de personnages qu'elle aime afin de leur témoigner son amour. En plus de sa propre passion, elle ne rejette pas Wakana lorsqu'elle découvre son affection pour les poupées. Au contraire même, elle lui demande son aide. L'alchimie fonctionne donc d'entrée de jeu entre les deux personnages qui semblent parfaitement s'être trouvés l'un l'autre, qu'importe qu'ils viennent de mondes différents.

Les messages de tolérance et de libre expression de la passion semblent donc essentiels dès ce premier épisode de My Dress-Up Darling, et une romance pourrait même bien se dessiner entre deux personnages déjà marquants tant ils se montrent soit attendrissants soit charismatiques. L'anime a donc toutes les cartes en main pour s'imposer comme l'une des séries les plus passionnantes de la saison et c'est sans compter qu'il avait encore une carte cachée : l'enrobage. Comme à son habitude, le studio CloverWorks nous livre une production soignée, qui, sans forcément en mettre plein la vue, est d'une très bonne facture. Suivre l'histoire de Wakana et Marine dans une telle qualité, que ce soit au niveau de la réalisation ou de l'animation, est un régal. Espérons que la série tienne toutes ses promesses, mais si on s'en fie à la lecture du manga, on n'a pas trop de craintes à avoir.


EmmaNouba
Note :

Au premier abord, rien ne pourrait faire penser que l'on va dorer cette série ! Et pourtant, il faut se laisser faire car dans cet anime l'humour prend le pas sur ses aprioris. Tout d'abord, il va aborder un sujet passionnant, le cosplay, mais attention le « vrai », celui où des passionné.es fabriquent eux-mêmes leurs costumes et campent avec fierté leurs personnages préférés. C'est déjà une gageure et l'on appréciera. En plus les héros sont attachants et rien n'aurait pu les rapprocher si ce n'est que le jeune protagoniste a un don, la couture. Il va devenir le meilleur atout de la plus belle et populaire fille du lycée. Il en aurait rêvé que cela ne serait pas arrivé ! Produit par Cloverworks, My Dress-up Darling (Sexy Cosplay Doll) est une petite pépite réalisée par Keisuke Shinohara (Black Fox, le film) qui a notamment travaillé sur le magnifique Wonder Egg Priority. C'est l'adaptation du manga de Shinichi Fukuda. On saluera le travail du chara-design réalisé par Kazumasa Ishida (aussi sur Wonder Egg Priority, mais aussi partie prenant de I want to eat your pancreas).

Wakana Gojo est un jeune homme réservé, un peu à part, solitaire. Au lycée, il n'a pas d'ami et ne cherche même pas à s'en faire. Il juge qu'il n'a rien à dire aux autres et que personne ne peut le comprendre. Il faut dire que son grand amour est une poupée traditionnelle. Il est élevé par son grand-père qui tient une boutique où il fabrique ces objets traditionnels. Depuis son enfance, il s'entraîne aussi à cet art, et il maîtrise tous les rudiments de la couture. Malgré tout, il a un peu honte de sa passion, car une camarade ne lui a-t-elle pas dit quand il était petit qu'en tant que garçon il n'aurait pas dû aimer les poupées… Cela lui colle à la peau et il en est resté traumatisé.
Quand Kitagawa Marin lui adresse la parole, il ne comprend pas ce qui lui arrive. La jeune fille est son total opposé : elle est volontaire, n'a peur de rien et fait tourner toutes les têtes des garçons. Quand elle découvre que Gojo est le roi de la machine à coudre, elle va l'embringuer dans son délire. Car la demoiselle a un rêve : incarner en cosplay son héroïne préférée. Et c'est là que l'on pourrait décrocher. Marin n'a pas envie de se déguiser en gentille petite demoiselle, non, non. Ce qu'elle veut est d'incarner un personnage Shizuku, un perso de jeu vidéo. Mais quand elle montre à Gojo le costume qu'elle a fait, après s'être dessapée devant lui (le pauvre, il est tout rouge, car c'est la première fois qu'il voit une fille de si près) c'est une catastrophe. Elle est nulle. Cela n'a rien à voir avec la tenue qu'elle lui a montré en photo et là, notre héros bugge. Il oublie tout et démontre en deux temps trois mouvements qu'elle n'a vraiment rien compris. Bref on sent que s'il accepte ce duo va nous faire bien rigoler.

Si au premier abord, My Dress-up Darling peut sembler un peu ecchi avec des cadrages de la belle au raz de sa culotte, une fois ces éléments mis de côté, on s'attache très vite à ce binôme improbable : la belle et le timide. On sent qu'une amitié est naissante et on rit devant l'embarras de Gojo face à la demoiselle qui n'a pas froid aux yeux et n'a aucune méchanceté à son égard. On en redemande !


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